Archives par mot-clé : Jésus



« Heureux vous les pauvres… » – Paul VI

« Heureux vous les pauvres; le Royaume de Dieu est à vous »

      La joie de demeurer dans l’amour de Dieu commence dès ici-bas. C’est celle du Royaume de Dieu. Mais elle est accordée sur un chemin escarpé, qui demande une confiance totale dans le Père et le Fils, et une préférence donnée au Royaume. Le message de Jésus promet avant tout la joie, cette joie exigeante; ne s’ouvre-t-il pas par les béatitudes?

« Heureux, vous les pauvres, car le Royaume des cieux est à vous.
Heureux vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés.
Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. »

      Mystérieusement, le Christ lui-même, pour déraciner du coeur de l’homme le péché de suffisance et manifester au Père une obéissance filiale sans partage, accepte de mourir de la main des impies, de mourir sur une croix. Mais… désormais Jésus est pour toujours vivant dans la gloire du Père, et c’est pourquoi les disciples furent établis dans une joie indéracinable en voyant le Seigneur le soir de Pâques (Lc 24, 41). Il reste que, ici-bas, la joie du Royaume réalisé ne peut jaillir que de la célébration conjointe de la mort et de la résurrection du Seigneur. C’est le paradoxe de la condition chrétienne qui éclaire singulièrement celui de la condition humaine: ni l’épreuve, ni la souffrance ne sont éliminées de ce monde, mais elles prennent un sens nouveau dans la certitude de participer à la rédemption opérée par le Seigneur et de partager sa gloire.

Paul VI pape de 1963 à 1978



Vidéo: Flash infos: Jésus est Réssuscité! – Breaking news: Jésus is Risen!

Suivez l’interview exclusive de Nestorius, Rébécca, Pilate, André et Marie réalisée par les Pères Éric Jacquet et Bruno Novitski de la Mission (www.mission-lazariste-bondues.fr) à Bettange le 23/4/2011 (Communauté de Paroisses St Wendelin http://stwendelinaupaysdenied.over-blog.com ).
Enregistrement par www.mission-web.com

 

Ce qu’est le Coeur de Jésus – St Jean EUDES

      Ce très aimable Coeur de Jésus est une fournaise d’amour. Il aime son divin Père d’un amour éternel, immense et infini. Il aime sa Mère, et les grâces inconcevables dont notre Sauveur l’a comblée font voir manifestement que cet amour est sans mesure et sans borne. Il aime l’Église triomphante, souffrante et militante dont les sacrements – spécialement l’Eucharistie, abrégé de toutes les merveilles de la bonté de Dieu – sont autant de fontaines inépuisables de grâce et de sainteté qui ont leur source dans l’océan immense du sacré coeur de notre Sauveur. Il nous aime enfin tous et chacun comme son Père l’aime. C’est pourquoi il a tout fait et tout souffert pour nous délivrer de l’abîme de maux dans lequel le péché nous avait jetés et pour faire de nous des enfants de Dieu, des membres du Christ, des héritiers de Dieu, des cohéritiers du Fils, possédant le même royaume que le Père de Jésus a donné à son Fils.

      Nos devoirs envers cet aimable Coeur sont de l’adorer, de le louer, bénir, glorifier et remercier, de lui demander pardon de tout ce qu’il a souffert pour nos péchés, de lui offrir en réparation toutes les joies qui lui ont été données par ceux qui l’aiment.

St. Jean EUDES (+1680)



Adorer le Corps du Christ – Benoît XVI


Adorer le Corps du Christ veut dire croire qu’en lui,
dans ce morceau de pain, il y a réellement le Christ,
qui donne un vrai sens à la vie, à l’immense univers et
à la créature la plus petite, à toute l’histoire humaine
comme à la plus brève existence.

L’adoration est prière qui prolonge la célébration et
la communion eucharistique et dans laquelle
l’âme continue à se nourrir: à se nourrir d’espérance,
parce que Celui devant lequel nous nous prosternons
ne nous juge pas, ne nous écrase pas,
mais nous libère et nous transforme.

Pape Benoît XVI



Procession de la Fête-Dieu

Procession de la Fête-Dieu à Gomelange
célébrée par le Père Robert Gurtner

      Procession de la Fête-Dieu à Gomelange; Communauté de paroisses St Wendlin au pays de Nied.

      C’est sous un beau soleil que le Père Robert Gurtner dont c’était le 18è anniversaire de son ordination a célébré cette procession. Prières et chants ont résonné tout au long du parcours. Après la procession, le Père Robert Gurtner explique le sens que revêt cette démarche.



De Jean à Jésus – Un Chartreux

      Il n’y a rien à laisser de l’intuition prophétique de la grandeur, de la sainteté et de la justice de Dieu; mais cette intuition est à compléter par la révélation d’autres aspects de la conduite divine déjà présente dans l’Ancien Testament, et qui seront mis en première place et infiniment approfondis par la révélation que Jésus apporte. Le Dieu de la sainte colère, qui correspondait en fin de compte à l’idée que les hommes peuvent se faire de Dieu et de sa justice, doit faire place à un Dieu d’amour, infiniment plus déconcertant.

      Au lieu du « Fort » déployant contre les pécheurs la puissance vengeresse de la colère de Dieu, Jésus se présente comme la manifestation de la tendresse miséricordieuse du Seigneur à l’égard des pauvres et de tous ceux qui souffrent. Le contraste est grand! Jean parviendra-t-il à admettre la révélation de l’amour qui se fait dans l’humilité et la faiblesse? Ses vertus même lui seront un obstacle: sa vigueur, son autorité, son zèle. Il réclame un Dieu fort, redoutable, et Jésus se présente doux et humble de coeur, et heureux d’accorder son pardon. Jésus révèle que la toute-puissance de Dieu est la toute-puissance de l’amour – l’infini du don de soi, de gratuité, de pardon. La force qui donne sa mesure en assumant la faiblesse de l’homme et sa mort.

Un Chartreux



Acte de consécration au Sacré-Coeur de Jésus

Ô Jésus, nous savons que tu es doux…

Ô Jésus, nous savons que tu es doux, (Mt 11, 29)
Que tu as donné ton coeur pour nous,
Il a été couronné d’épines par nos péché.
Nous savons qu’aujourd’hui encore, tu pries pour nous,
Afin que nous ne nous perdions pas.
Jésus, souviens-toi de nous si nous tombons dans le péché.
Par ton coeur très saint,
Fais que nous nous aimions tous les uns les autres.
Fais que disparaisse la haine entre les hommes.
Montre-nous ton amour.
Tous, nous t’aimons.
Et nous désirons que tu nous protèges,
Avec ton coeur de bon pasteur.
Entre en chaque coeur, Jésus!
Frappe à la porte de nos coeurs.
Sois patient et tenace avec nous.
Nous sommes encore enfermés en nous-mêmes,
Car nous n’avons pas compris ta volonté.
Frappe sans relâche, ô Jésus,
Fais que nos coeurs s’ouvrent à toi,
Au moins en nous souvenant de la passion
Que tu as soufferte pour nous.
Amen.



Priez le maître d’envoyer des ouvriers pour sa maison

      Ceux qui n’ont pas encore reçu l’Évangile, sous des formes diverses, eux aussi sont ordonnés, au peuple de Dieu. Et, en premier lieu, ce peuple qui reçut les alliances et les promesses, et dont le Christ est issu selon la chair, peuple très aimé du point de vue de l’élection, à cause des pères, car Dieu ne regrette rien de ses dons ni de son appel.

      Mais le dessein de salut enveloppe également ceux qui reconnaissent le Créateur, en tout premier lieu les musulmans qui professent avoir la foi d’Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, futur juge des hommes au dernier jour.

      Et même des autres, qui cherchent encore dans les ombres et sous des images un Dieu qu’ils ignorent, Dieu n’est pas loin, puisque c’est lui qui donne à tous vie, souffle et toutes choses, et puisqu’il veut, comme Sauveur, que tous les hommes soient sauvés.

Concile de VATICAN II   



SAINTE MARIE

Sainte Marie, Mère de Dieu,
gardez-moi un coeur d’enfant, pur et transparent comme une source.
Donnez-moi un coeur simple, qui ne savoure pas les tristesses;
un coeur magnifique à se donner, tendre à la compassion;
un coeur fidèle et généreux, qui n’oublie aucun bien, et ne tienne rancune d’aucun mal;
Donnez-moi un coeur doux et humble, aimant sans demander de retour,
joyeux de s’effacer dans un autre coeur devant votre divin Fils;
un coeur grand et indomptable, qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse;
un coeur tourmenté de la gloire de Jésus Christ,
blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel!

Père de Grandmaison
Jésuite (+ 1927)