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La sainteté exemplaire de la Vierge Marie – Paul VI

La sainteté exemplaire de la Vierge Marie

      La sainteté exemplaire de la Vierge entraîne les fidèles à lever « leurs yeux vers Marie comme modèle des vertus qui rayonne sur toute la communauté des élus ». Vertus solides, évangéliques:

       – la foi et l’accueil docile de la Parole de Dieu (cf. Lc 1, 26-38; 1, 45; 11, 27-28; Jn 2, 5);
       – l’obéissance généreuse (cf. Lc 1, 38);
       – l’humilité sincère (cf. Lc 1, 48);
       – la charité empressée (cf. Lc 1, 39-56);
       – la sagesse réfléchie (cf. Lc 1, 29.34; 2, 19. 33. 51);
       – la piété envers Dieu, qui la rendit zélée dans l’accomplissement des devoirs religieux (cf. Lc 2, 21. 22-40, 41), reconnaissante pour les dons reçus (cf. Lc 1, 46-49), offrande dans le Temple (cf. Lc 2, 22-24), priante dans la communauté apostolique (cf. Ac 1, 12-14);
       – la force d’âme dans l’exil (cf. Mt 2, 13-23), dans la douleur (cf. Lc 2, 34-35. 49; Jn 19, 25);
       – la pauvreté pleine de dignité et de confiance en Dieu (cf. Lc 1, 48; 2, 24);
       – la prévenance attentive envers son Fils, de l’humilité de la crèche à l’ignominie de la croix (cf. Lc 2, 1-7; Jn 19, 25-27);
       – la délicatesse prévoyante (cf. Jn 2, 1-11);
       – la pureté virginale (cf. Mt 1, 18-25; Lc 1, 21-38);
       – l’amour conjugal fort et chaste.

      De ces vertus de la Mère s’orneront les fils qui, avec ténacité, regardent ses exemples pour les reproduire dans leur vie. Et une telle progression dans la vertu apparaîtra comme la conséquence et le fruit déjà venu à maturité de cette force pastorale qui se dégage du culte rendu à la Vierge.

Paul VI, Marialis cultus, 57



Priez le maître d’envoyer des ouvriers pour sa maison

      Ceux qui n’ont pas encore reçu l’Évangile, sous des formes diverses, eux aussi sont ordonnés, au peuple de Dieu. Et, en premier lieu, ce peuple qui reçut les alliances et les promesses, et dont le Christ est issu selon la chair, peuple très aimé du point de vue de l’élection, à cause des pères, car Dieu ne regrette rien de ses dons ni de son appel.

      Mais le dessein de salut enveloppe également ceux qui reconnaissent le Créateur, en tout premier lieu les musulmans qui professent avoir la foi d’Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, futur juge des hommes au dernier jour.

      Et même des autres, qui cherchent encore dans les ombres et sous des images un Dieu qu’ils ignorent, Dieu n’est pas loin, puisque c’est lui qui donne à tous vie, souffle et toutes choses, et puisqu’il veut, comme Sauveur, que tous les hommes soient sauvés.

Concile de VATICAN II