Archives par mot-clé : sainteté

 

Interview de Michel Cool auteur de « La nouvelle légende dorée – 52 Saints pour aujourd’hui » – P. Stéphane Lemessin (mp3)

Interview Michel Cool auteur de : La nouvelle légende dorée – 52 saints pour aujourd’hui – Chronique du Père Stéphane Lemessin

radio.mission-web.com
radio.mission-web.com

Retrouvez d’autres chroniques du Père Stéphane Lemessin sur www.radio.mission-web.com



Sur le chemin de la Sainteté – Origène

      Il n’est pas vrai, comme certains le pensent, que, dès qu’on devient un saint, on ne puisse pus pécher et qu’on doive, du coup, être considéré comme exempt de péché. Si le saint ne péchait pas, il ne serait pas écrit: Vous prendrez les péchés des saints (Nb 18, 1).

      On appelle saints, – et ce sont aussi des pécheurs – ceux qui se sont consacrés à Dieu et ont soustrait leur vie à l’état commun pour le service du Seigneur.

      Mais il peut arriver que, dans le service même du Seigneur, [le saint] ne se conduise pas en tout comme il le devrait, qu’il se relâche en quelque occasions et qu’il pèche.

      Or celui qui se sépare et se soustrait aux autres activités pour cultiver une science, par exemple la médecine ou la philosophie, ne devient pas, dès qu’il aborde ces disciplines, parfait au point de ne pas commettre d’erreur; bien plutôt, c’est en se trompant maintes et maintes fois qu’il parviendra à grand-peine, un jour, à la perfection; pourtant, dès qu’il s’est adonné à ces études, on le compte sans hésiter au nombre des médecins ou des philosophes.

      Il en va de même pour les saints; à partir du moment où quelqu’un s’engage dans les études de la sainteté, on doit l’appeler saint du fait qu’il s’est proposé de le devenir. Mais comme il commettra nécessairement des fautes en maintes occasions, jusqu’à ce que l’exercice, l’étude et le zèle aient, en lui, retranché l’habitude du péché, on l’appellera aussi un pécheur.

Origène (+ v.254) Père de l’Église



Ecouter le Christ et le suivre – Jean-Paul II

      Aux jeunes, pour les JMJ de 2005 à Cologne (écrit le 6 août 2004) – Extrait.

      Ecouter le Christ et l’adorer conduit à faire des choix courageux, à prendre des décisions parfois héroïques. Jésus est exigeant car il veut notre bonheur authentique. Il appelle certains à tout quitter pour le suivre dans la vie sacerdotale ou consacrée. Que ceux qui entendent cette invitation n’aient pas peur de lui répondre ’oui’ et qu’ils se mettent généreusement à sa suite. Mais, en dehors des vocations particulières de consécration, il y a la vocation propre de tout baptisé : elle aussi est une vocation à ce « haut degré » de la vie chrétienne ordinaire qui s’exprime dans la sainteté (cf. Novo millennio ineunte, 31). Lorsqu’on rencontre le Christ et que l’on accueille son Évangile, la vie change et l’on est conduit à communiquer aux autres sa propre expérience.

      Tant de nos contemporains ne connaissent pas encore l’amour de Dieu ou cherchent à remplir leur cœur de succédanés insignifiants. Il est donc urgent d’être des témoins de l’amour contemplé dans le Christ. L’invitation à participer à la Journée Mondiale de la Jeunesse s’adresse également à vous, chers amis qui n’êtes pas baptisés ou qui ne vous reconnaissez pas dans l’Église. N’avez-vous pas, vous aussi, soif d’Absolu ? N’êtes-vous pas en quête de « quelque chose » qui donne sens à votre existence ? Tournez-vous vers le Christ et vous ne serez pas déçus.

Jean-Paul II (+2005)



La sainteté exemplaire de la Vierge Marie – Paul VI

La sainteté exemplaire de la Vierge Marie

      La sainteté exemplaire de la Vierge entraîne les fidèles à lever « leurs yeux vers Marie comme modèle des vertus qui rayonne sur toute la communauté des élus ». Vertus solides, évangéliques:

       – la foi et l’accueil docile de la Parole de Dieu (cf. Lc 1, 26-38; 1, 45; 11, 27-28; Jn 2, 5);
       – l’obéissance généreuse (cf. Lc 1, 38);
       – l’humilité sincère (cf. Lc 1, 48);
       – la charité empressée (cf. Lc 1, 39-56);
       – la sagesse réfléchie (cf. Lc 1, 29.34; 2, 19. 33. 51);
       – la piété envers Dieu, qui la rendit zélée dans l’accomplissement des devoirs religieux (cf. Lc 2, 21. 22-40, 41), reconnaissante pour les dons reçus (cf. Lc 1, 46-49), offrande dans le Temple (cf. Lc 2, 22-24), priante dans la communauté apostolique (cf. Ac 1, 12-14);
       – la force d’âme dans l’exil (cf. Mt 2, 13-23), dans la douleur (cf. Lc 2, 34-35. 49; Jn 19, 25);
       – la pauvreté pleine de dignité et de confiance en Dieu (cf. Lc 1, 48; 2, 24);
       – la prévenance attentive envers son Fils, de l’humilité de la crèche à l’ignominie de la croix (cf. Lc 2, 1-7; Jn 19, 25-27);
       – la délicatesse prévoyante (cf. Jn 2, 1-11);
       – la pureté virginale (cf. Mt 1, 18-25; Lc 1, 21-38);
       – l’amour conjugal fort et chaste.

      De ces vertus de la Mère s’orneront les fils qui, avec ténacité, regardent ses exemples pour les reproduire dans leur vie. Et une telle progression dans la vertu apparaîtra comme la conséquence et le fruit déjà venu à maturité de cette force pastorale qui se dégage du culte rendu à la Vierge.

Paul VI, Marialis cultus, 57