Archives par mot-clé : baptême

Les sacrements dans la vie de l’Église – Père Sébastien ROCH

Les sacrements : source et vitalité de l’engagement du chrétien. Présentation par le Père Sébastien ROCH. Baptême, Eucharistie, Confirmation, Réconciliation, Mariage, Ordre, Sacrement des malades : Ils sont signes visibles en Église de l’Amour de Dieu. Pour approfondir la question, en fin de vidéo nous est présenté un ouvrage de Mme Michèle Clavier : Les Sacrements – Ed. du Signe, N° ISBN : 2-7468-1609-1

Recevoir l’Esprit-Saint à tous les âges de la vie !

Baptisés durant la messe de la Pentecôte, Valentin RIGAUD (7ans) et Mélie FREY (8mois) représentée par son papa Kévin ont été interviewés par le Père Jean-Louis BARTHELMÉ ainsi que M. Robert WUCHER (80 ans) qui fut confirmé en ce même jour. Ces témoignages montrent qu’il n’y a pas d’âge pour s’approcher de Dieu et invitent ceux qui s’interrogent à franchir le pas.

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Baptême d’adultes – témoignage de Louis DEVEZEAUD

Accompagné du Père Jean-Louis BARTHELMÉ M. Louis DEVEZEAUD, alors encore catéchumène, témoigne de son cheminement vers Jésus Christ. Embûches, épreuves de la vie, appel de Dieu, Louis nous fait part du parcours qui l’a conduit jusqu’au baptême le 31 mars 2018 en l’abbatiale Sainte Croix de BOUZONVILLE.

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Un baptême ça se prépare ! P. BARTHELMÉ

La préparation au baptême est une mission pour ceux qui accueillent une telle demande ; c’est un temps fort du cheminement dans la foi pour ceux qui s’y préparent. Avec le père Jean-Louis BARTHELMÉ, Agnès SCHUTZ et Marie-Paule KOCH sont ici évoqués divers aspects de la préparation au baptême.

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Baptême du Seigneur – Homélie de Monseigneur François Garnier

11/01/2015, Baptême du Seigneur
Homélie de la messe à Cambrai par Monseigneur François Garnier
Que le Christ réveille notre baptême !

Chers amis, avec le baptême du Christ, le temps liturgique de Noël s’achève. Il nous a donné trois bonnes nouvelles.

La première ? Celle de la nuit de Noël : le Fils de toute éternité descend de son ciel. Il renonce à tous ses avantages de Dieu, à tous ses privilèges de Dieu. En accord avec le Père et l’Esprit, il prend sans tricher un vrai corps d’homme, un vrai cœur d’homme, un véritable esprit d’homme, une véritable liberté d’homme. Il vient nous montrer ce que c’est qu’être vraiment homme. Il vient courir après les prodigues que nous sommes tous. Saint Paul dira qu’il se fait le serviteur et même l’esclave de chacun de nous. Il vient de loin pour nous sauver de près. C’est cela que nous avons fêté le 25 décembre.
La seconde bonne nouvelle est celle de dimanche dernier, celle de l’Épiphanie ; nous avons compris que Jésus ne venait pas seulement pour sauver son peuple, le peuple juif, mais qu’il venait pour tout le monde, tous les peuples, y compris pour les païens les plus lointains, symboliquement représentés par ces mystérieux mages, savants venus d’Orient. C’est la deuxième bonne nouvelle de Noël.

Et aujourd’hui, c’est la troisième ! L’Église fête le Baptême de Jésus. Jésus plonge de l’immensité du ciel jusqu’à nos pieds pour nous appeler à une vie nouvelle. À la suite du baptême du Christ, les apôtres baptiseront « au nom du Père, et du Fils et de l’Esprit Saint ». Nous voilà provoqués à appartenir à la Trinité. Nous voilà provoqués à vivre entre nous la qualité de relation qu’il y a entre le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Avons-nous compris la grandeur de notre vocation de baptisés ? Cela est plus nécessaire que jamais dans la situation de notre Église catholique en France. Nous la connaissons bien, cette situation ; nous multiplions les prières pour le réveil des vocations de prêtres, de religieux, de religieuses et de consacré(e)s, et nous avons bien raison de le faire ; mais l’épreuve que nous traversons, avec désormais un tout petit nombre de prêtres, un très petit nombre de diacres, un trop petit nombre de consacré(e)s sera longue. Du coup, tous les baptisés sont provoqués à réveiller leur responsabilité, une responsabilité qui n’aurait jamais dû s’endormir.

Les baptisés sont responsables dans le monde. Ils se méfient de toutes les lumières artificielles, de tous les vendeurs de rêves, de tous les chefs de sectes. Ils ne se laissent pas manipuler par les modes passagères, les opinions majoritaires, les publicités et les sondages. Comme Jésus, les baptisés questionnent l’argent : il peut être volé aux pauvres. Ils questionnent le pouvoir : il peut servir plus à celui qui l’a qu’à ceux qu’il doit servir. Ils questionnent même la religion : toutes les prières peuvent devenir si vite hypocrites…
Comme Jésus, ils défendent la vie humaine, surtout les vies fragiles : même celles embryonnaires ou vieilles qui peinent à vivre dans les longues années de la fin de vie. Celle aussi de toutes les personnes handicapées ou malades. Même celle du criminel…

Comme Jésus, les baptisés savent qu’aimer c’est parfois affronter ; mais ils le font sans vouloir écraser, sans prendre le risque de mépriser. Comme Jésus, les baptisés renoncent au donnant-donnant, coup pour coup, œil pour œil et dent pour dent : ils n’attendent pas d’être aimés pour continuer d’aimer et de servir. Comme Jésus, s’ils connaissent « l’heure » de la croix, les baptisés essaient de la vivre sans blasphémer contre Dieu ni haïr ceux qui les font souffrir.

Comme Jésus, enfin, les baptisés n’imposent jamais leur foi, mais ils ne peuvent renoncer à la proposer ; cette foi, ils la renouvellent dans le cœur à cœur avec le Christ, dans leur prière et les sacrements de l’Église, dans leur attachement à la célébration de l’Eucharistie du dimanche, pour vivre autrement avec l’Esprit de Jésus la semaine qui s’ouvre. À l’inverse des footballeurs qui s’entraînent pendant toute la semaine pour jouer le dimanche, les baptisés s’entraînent pendant une heure chaque dimanche pour vivre toute la semaine de l’Esprit Saint de leur baptême. Cette foi, elle grandit dans l’écoute de la seule parole qui ne s’use pas, celle de l’Évangile. Oh oui, les baptisés se savent fragiles mais uniques aux yeux de Dieu. Ils savent que chacun d’eux est précieux pour le Christ, que chacun d’eux est chargé de mission. Ils sont les vrais baptisés dont le monde a tant besoin… Ils sont vous, chacun de vous, ils sont nous tous !
Que l’Esprit Saint réveille aujourd’hui notre baptême !



Inscription sur le baptistère du Latran

Ici naît pour le ciel un peuple de haut lignage, l’esprit lui donne la vie dans les eaux fécondes.
Pécheur, descends dans la fontaine sacrée pour laver ton péché:
Tu descends chenu, tu remontes avec une nouvelle jeunesse.
Rien ne sépare plus les re-nés, ils sont un:
Car un est le baptême, un l’Esprit, une la foi.
Dans les eaux, la Mère Église enfante, avec une virginale fécondité, ceux qu’elle met au monde par la vertu de l’Esprit.
Si tu veux être pur, lave-toi dans ces eaux, quelle que soit ta faute: péché d’origine ou faute personnelle.
Ici est la source de la vie qui baigne l’univers tout entier:
Elle a jailli de la blessure du Christ.
Espérez le royaume, vous qui êtes nés en cette fontaine,
Il ne suffit pas de naître pour accoster au pays de Dieu (1).
Que personne ne s’effraie du nombre ou du poids de ses fautes:
Et sera saint qui naîtra de ces eaux.

(1): Sous-entendu, il faut la fidélité de toute la vie.
Prière n°296 dans « Prières des premiers chrétiens » – Inscriptions Romaines.



Illumination – Benoît XVI

      Tandis que le Seigneur traverse les rues de Jéricho, un aveugle du nom de Bartimée s’adresse à lui en criant: Fils de David, Jésus, aie pitié de moi! (Mc. 10, 47). Cette prière touche le coeur du Christ qui s’arrête, le fait appeler et le guérit. Le moment décisif a été la rencontre, personnelle et directe, entre le Seigneur et cet homme souffrant. Ils sont l’un en face de l’autre: Dieu, avec sa volonté de guérir, et l’homme avec son désir d’être guéri. Deux libertés, deux volontés convergentes.

      Que veux-tu que je fasse pour toi? lui demande le Seigneur. Que je retrouve la vue, répond l’aveugle. Va, ta foi t’a sauvé (v. 51-52). À travers ces paroles s’accomplit le miracle. Joie de Dieu, joie de l’homme. Et Bartimée, voyant le jour – rapporte l’Évangile – cheminait à sa suite (v. 52), il devient ainsi l’un de ses disciples et monte avec le Maître à Jérusalem, pour participer avec lui au grand mystère du salut. Ce récit, dans la concision de ses passages, évoque l’itinéraire du catéchumène vers le sacrement du baptême, qui, dans l’Église antique, était appelé également « illumination ».

      La foi est un chemin d’illumination, elle part de l’humilité de reconnaître que l’on a besoin de salut et elle arrive à la rencontre personnelle vers le Christ, qui appelle à le suivre sur le chemin de l’amour. C’est sur ce modèle que se sont imposés dans l’Église les itinéraires d’initiation chrétienne, qui préparent aux sacrements du baptême, de la confirmation et de l’eucharistie.

Pape Benoît XVI