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Dimanche de la Miséricorde Divine – Sr Faustine

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A un certain moment j’entendis ces paroles:  » Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde) et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces ; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate. Ma miséricorde est si grande que, pendant toute l’éternité, aucun esprit, ni humain ni angélique ne saurait l’approfondir. Tout ce qui existe est sorti des entrailles de ma miséricorde. Chaque âme en relation avec moi, méditera mon amour et ma miséricorde durant toute l’éternité. La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu’il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde. «  (Petit Journal, § 699).

 

Prière, jeûne, miséricorde

Il y a trois actes en lesquels la foi se tient, la vertu se maintient: la prière, le jeûne, la miséricorde.

La prière frappe à la porte, le jeûne obtient, la miséricorde reçoit. Prière, miséricorde, jeûne, les trois ne font qu’un et se donnent mutuellement la vie.

      En effet, le jeûne est l’âme de la prière, la miséricorde est la vie du jeûne. Que personne ne les divise: les trois ne peuvent se séparer. Celui qui en pratique seulement un ou deux, celui-là n’a rien. Donc, celui qui prie doit jeûner; celui qui jeûne doit avoir pitié; qu’il écoute l’homme qui demande, et qui en demandant souhaite être écouté; il se fait entendre de Dieu, celui qui ne refuse pas d’entendre lorsqu’on le supplie.

      Toi qui jeûnes, ton champ jeûne aussi, s’il est privé de miséricorde; toi qui jeûnes, ce que tu répands par ta miséricorde rejaillira dans ta grange. Pour ne pas gaspiller par ton avarice, recueille par tes largesses.

      En donnant au pauvre, donne à toi-même; car ce que tu n’abandonnes pas à autrui, tu ne l’auras pas.

St. Pierre Chrysologue (+ 450 ou 451)



Chapelet à la miséricorde divine

LE CHAPELET A LA MISERICORDE DIVINE

(on récite les prières suivantes sur un chapelet ordinaire)

Au début:
Notre Père qui es aux cieux, que Ton Nom soit sanctifié, que Ton Règne vienne, que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offen- sés, et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen.

Je Vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec Vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de Vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Je crois en Dieu, le Père Tout-Puissant, Créateur du ciel et de la terre. Et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers. Le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père Tout-Puissant, d’où Il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en l’Esprit Saint, à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.

Sur les gros grains une fois:
Père Eternel, je T’offre le Corps et le Sang, l’Ame et la Divinité de Ton Fils bien-aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les petits grains, 10 fois:
Par Sa douloureuse passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

Pour terminer, 3 fois:
Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Eternel, prends pitié de nous et du monde entier.

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Imprimatur: Franciszek cardinal Macharski
Cracovie, le 28 août 1998
www.faustyna.pl/



Sacrement de pénitence – Sr Faustine Kowalska

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Sr Faustine: Le Seigneur m’a dit: …

      Écris, parle de ma miséricorde. Dis aux âmes où elles doivent chercher la consolation, c’est au tribunal de la miséricorde (note: c’est à dire dans le sacrement de pénitence); c’est là qu’ont lieu les plus grands miracles qui se renouvellent sans cesse. Point n’est besoin, pour obtenir ce miracle de faire de lointains pèlerinages, ni de faire étalage d’un quelconque cérémonial, mais il suffit de se jeter avec foi aux pieds de celui qui tient ma place, de lui dire sa misère et le miracle de la miséricorde divine se manifestera dans toute sa plénitude. Même si cette âme était en décomposition comme un cadavre, et même si humainement parlant il n’y avait plus aucun espoir de retour à la vie, et que tout semblait perdu – il n’en est pas ainsi selon Dieu, le miracle de la miséricorde divine redonnera vie à cette âme dans toute sa plénitude. Ô malheureux, qui ne profitez pas maintenant de ce miracle de la miséricorde divine; en vain vous appellerez, il sera déjà trop tard.

Extrait du « Petit Journal de Sr Faustine Kowalska » N° 1448



Sainte Communion – Sr Faustine Kowalska

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Sr Faustine: Le Seigneur m’a dit:

      Ah, combien il m’est douloureux que les âmes s’unissent si peu à moi au cours de la sainte Communion. J’attends les âmes mais elles sont indifférentes envers moi. Je les aime si tendrement et si sincèrement, et elles se défient de moi. Je veux les combler de grâces – elles ne veulent pas les accepter. Elles me traitent comme quelque chose de mort et pourtant j’ai le coeur plein d’amour et de miséricorde. Afin que tu connaisses ne serait-ce qu’un peu ma douleur, imagine la plus tendre des mères qui aime beaucoup ses enfants, mais ces enfants méprisent l’amour de leur mère; considère sa douleur, personne ne peut la consoler. Ce n’est là qu’une bien pâle image et une faible ressemblance de mon amour.

Extrait du « Petit Journal de Sr Faustine Kowalska » N°1447



Temps de la Miséricorde Divine – Sr Faustine Kowalska

Extrait du « Petit Journal de Sr Faustine Kowalska »

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      Soudain je vis la Mère de Dieu qui me dit:

« Oh! combien l’âme qui suit fidèlement le souffle de la grâce est agréable à Dieu; j’ai donné au monde le Sauveur, et toi tu dois parler au monde de Sa grande miséricorde et préparer le monde à la seconde venue de Celui qui viendra, non comme Sauveur miséricordieux, mais comme juste Juge. Oh! ce jour est terrible. Le jour de la justice a été décidé, le jour de la colère de Dieu, les anges tremblent devant lui. Parle aux âmes de cette grande miséricorde, tant que c’est le temps de la pitié; si tu te tais maintenant, tu répondras en ce jour terrible pour un grand nombre d’âmes. N’aie peur de rien, sois fidèle jusqu’à la fin, je compatis avec toi. »

Extrait du Petit journal de Sr Faustine Kowalska – N°635



Témoin de la miséricorde – Jean-Paul II

      Il est important d’observer que la faiblesse de Pierre et de Paul montre que l’Église est fondée sur la puissance infinie de la grâce. Pierre, aussitôt après son investissement, est réprimandé avec une rare sévérité par le Christ, qui lui dit: Tu me fais obstacle (Mt 16, 23). Comment ne pas voir dans la miséricorde dont Pierre a besoin un lien avec le ministère de cette même miséricorde dont il fait le premier l’expérience? Malgré cela, il reniera Jésus trois fois. L’Évangile de Jean souligne aussi que Pierre reçoit la charge de paître le troupeau en réponse à une triple profession d’amour, qui correspond à son triple reniement. Il faut sans cesse relire toute cette leçon de l’Évangile, afin que l’exercice du ministère pétrinien ne perde rien de son authenticité et de sa transparence. L’Église de Dieu est appelée par le Christ à manifester, pour un monde enfermé dans l’enchevêtrement de ses culpabilités et de ses desseins déshonnêtes, que, malgré tout, Dieu peut, dans sa miséricorde, convertir les coeurs à l’unité et les faire accéder à la communion avec lui.

Bienheureux Jean-Paul II – Pape (+2005)



O NOTRE-DAME – Jean-Paul II

Notre-Dame de l’espérance, regarde-nous avec miséricorde.
Ainsi, Mère très sainte, avec la paix de Dieu dans notre conscience,
le coeur délivré de tout mal et de toute haine
nous pourrons porter à tous les hommes la joie et la paix.

Notre-Dame de la transparence, en toi et à travers toi Dieu nous parle:
donne-nous un coeur simple, remplis-nous d’allégresse,
O Vierge du Fiat et du Magnificat,
rends nos coeurs transparents comme le tien.

Notre-Dame de l’humilité,
cachée dans la foule, enveloppée dans le mystère,
aide-nous à porter la Bonne Nouvelle au monde
et à nous immerger dans le mystère du Christ
pour en communiquer quelque chose à nos frères.

Notre-Dame de la fidélité,
toi qui sans cesse « recherchais le visage du Seigneur »,
toi qui as accepté le mystère et qui l’as médité dans ton coeur,
toi qui as vécu en accord avec ce que tu croyais,
toi qui fus l’exemple même de la constance
dans l’épreuve comme dans l’exaltation,
aide-nous à tenir nos engagements, en bons et fidèles serviteurs,
jusqu’au dernier jour de notre vie sur la terre.

Jean-Paul II



Approche Ta Lumière de mon visage obscur

Seigneur, Dieu tout-puissant,
accueille avec douceur celui qui t’a rempli d’amertume.
Approche ta lumière de mon visage obscur.

Gloire, Bonté, Miséricorde, efface mes péchés, enlève mon fardeau.

De ton bras déployé protège le lieu de mon repos.
Conserve pur le souffle que tu as mis dans mon corps.
Donne-moi un doux repos au coeur de cette nuit profonde,
au nom de celle qui t’as mis au monde – la plus sainte des mères –
et au nom de tous les bienheureux.

Purifie mon regard, donne-lui douceur et transparence,
enveloppe-moi tout entier de ton espérance,
pour que je n’offre nulle prise aux tourments de la vie
et que je ne sois pas victime des puissances du rêve.

Veille, veille sur moi, pour qu’à nouveau m’arrachant au sommeil
je me renouvelle aux sources de ta joie
et puisse faire jaillir vers toi ma prières.
Car, dans les siècles des siècles,
c’est à toi seul que rendent gloire toutes les créatures.
Amen

Grégoire de Narek,
Xè siècle