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La Lumière de Béthléem

Présentation de la Lumière de Bethléem, son arrivée à Roden (Allemagne) et comment elle est amenée à Bouzonville (France) au cours de la messe. Office célébré par le Père Robert GURTNER.
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LUMIERE DE BETHLEEM

Un peu d’histoire : en 1985, une radio autrichienne a pris l’initiative d’aller chercher une flamme allumée dans la grotte de la nativité à Bethléem et de la ramener en Autriche où elle est distribuée en signe de paix à l’ensemble de la population. Cette initiative est relayée par de nombreuses personnes, dont des scouts autrichiens ; qui depuis plus de 20 ans la distribuent le 3ème dimanche de l’avent . c’est un enfant autrichien qui va allumer chaque année une lampe dans la grotte de la Nativité, la lumière est alors ramenée à Vienne par avion.

En 2003, les scouts de France décident de rejoindre cette grande chaîne qui se répand dans toute l’Europe ; c’est ainsi que dans de nombreuses paroisses et diocèses on accueille cette lumière qui est offerte entre voisins, dans les hôpitaux, les prisons, les maisons de retraite, croyants d’autres confessions religieuses….

Chaque année, le troisième dimanche de l’avent, la distribution a lieu à Vienne et cette année cela se fera dans une petite église orthodoxe serbe.

En ce qui concerne nos communautés de paroisses, des confirmands et des enfants de l’ ACE, iront la chercher le dimanche 16 décembre à Roden en Allemagne, et la ramèneront pendant la messe de 10H30 à Bouzonville où elle sera transmise à l’assemblée et aux représentants des différentes communautés de paroisses. Les enfants et les jeunes auront le souci particulier de l’offrir à une personne seule, un papy ou une mamie, signe de transmission.

Quel sens donne –t-on à cette lumière ?

Elle est distribuée en signe d’espérance de paix pour la terre sainte.
Elle nous dit que la lumière n’a pas été laissée sous le boisseau, elle est invitation à partager, appel à l’espérance , à la joie. Cette lumière est aussi feu, feu qui nous protège, nous réchauffe, nous rassure, rapproche les hommes dans la parole et l’échange.

Dans notre monde où l’avenir n’est plus ni un rêve, ni un avenir tout tracé, être porteur de paix et d’espérance est un acte un peu fou. Mais allumer une lumière est aussi un geste d’une simplicité enfantine alors ….allions un grain de folie et une dose d’enfance, osons recueillir, transmettre, et offrir la lumière de Bethléem. Comme un feu qui réchauffe, une lumière dans nos nuits, une lampe allumée aux fenêtres de nos vies.

Vous les jeunes, les enfants, vous êtes invités à offrir cette lumière autour de vous bien sûr, mais plus particulièrement à une mamie, un papy, une personne de la maison de retraite pour leur donner un peu de lumière dans leur vie.

Elle est signe de partage aussi, c’est pourquoi, nous vous proposerons dans le cadre »10 millions d’étoiles » des bougies du Secours catholique pour recueillir cette flamme fragile, que vous êtes invités à entretenir.
Comment ?

Tout simplement en ayant pendant tout ce temps de l’avent une attention particulière envers la personne à qui vous l’offrirez, une visite , un petit mot gentil , un petit cadeau fait de ses mains….

en achetant une bougie vous vous engagez à la mettre sur le bord de votre fenêtre le soir de Noël , en ayant une pensée toute particulière dans vos prières pour les personnes seules, malades, sans toit.

    

PENTECÔTE – Abbé Bernard Scher

      La PENTECÔTE que nous célébrons aujourd’hui (comme tous les ans, 50 jours après Pâques), est la fête de l’ouverture de l’Église au monde entier. Vous vous souvenez: dans l’Ancien Testament, on raconte l’épisode de «la tour de Babel», où les gens parlaient des langues différentes et ne pouvaient plus se comprendre, donc plus travailler ensemble. Le Pentecôte est le contraire de cet événement. Pou remplir sa mission de témoigner de l’Évangile, l’Église doit se faire entendre et se faire comprendre sur la terre entière, dans toutes les langues, dans toutes les cultures et dans toutes les situations; le message porté par Jésus doit être mêlé intimement à l’existence de tous les hommes. C’est pour cela que, 2000 ans après, il est toujours d’actualité. Et cet événement qu’ont vécu les apôtres, il y a bien longtemps, est encore un modèle pour nous aujourd’hui.

      Après le départ de Jésus, les apôtres n’étaient pas fiers du tout; certes il fallait bien que cette petite poignée d’hommes et de femmes tiennent ensemble après tout ce qu’ils avaient vécu avec Lui. Et puis, Il leur a promis de ne pas les laisser seul: «Le Père vous donnera un autre Défenseur, qui sera toujours avec vous, l’Esprit de vérité.» Ils ne savaient certainement pas de quoi il s’agissait, mais ils Lui ont fait entièrement confiance. C’est pourquoi ils attendaient réunis tous ensemble. Après l’irruption de ce vent violent et l’apparition des langues de feu, eux, qui étaient paralysés par la peur, ouvrent tout grand les portes et les fenêtres. Ils sortent pour dire à ces gens venus de partout, ce qu’ils ont vécu avec Jésus.

      C’est avec ce coup de vent mystérieux qu’une nouvelle ère a commencé: cette Église que nous formons encore aujourd’hui est née ce jour-là, grâce aux apôtres qui sont allés annoncer la Bonne Nouvelle de par le monde entier.

      Cet Esprit n’est pas forcément dans les gesticulations spectaculaires, ni dans les prétendus guérisons et discours en langues incompréhensibles. Il ne se révèle pas à travers les ors et les richesses d’une Église qui, heureusement, a perdu son pouvoir matériel. Il est dans les apôtres et les saints de tous les temps; il agit dans les familles, dans les groupes, unis par la tendresse, l’entraide, le dévouement et l’amour vrai. Il souffle dans l’humble vie de tous les jours où d’innombrables femmes, hommes, jeunes et enfants manifestent quotidiennement leur amour pour les autres, dans un accueil et un service authentiques.

      Et je crois fermement qu’il agit en nous, chaque fois que nous faisons un pas vers les autres, à tous ces moments où nous nous efforçons de vivre sérieusement la Parole du Seigneur. C’est à travers des gestes tout simples de notre vie quotidienne que nous construirons, petit à petit, le Royaume de Dieu sur terre, poussés par l’Esprit Saint.

      Comme chrétiens nous n’avons pas le droit de nous décourager, car nous savons que l’Esprit est toujours à l’œuvre dans nos vies et dans le monde. Même si, parfois, nous avons l’impression que tout est perdu, surtout à ces moments où nous baissons les bras, efforçons-nous de découvrir les petites étincelles d’espérance, d’amour, de joie que l’Esprit-Saint ne cesse d’allumer autour de nous. Comme les apôtres, portons-le, avec enthousiasme à nos frères et sœurs, surtout à ceux et celles qui en ont le plus besoin et célébrons-le avec joie dans cette Eucharistie de la Pentecôte. AMEN

Abbé Bernard Scher
Communauté de paroisses St Benoît de Bouzonville