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Actualités, Beaux Textes à méditer

L’amour parfait – S. Thérèse de l’Enfant-Jésus

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      Comment Jésus a-t-il aimé ses disciples et pourquoi les a-t-il aimés? Ce n’étaient pas leurs qualités naturelles qui pouvaient l’attirer, il y avait entre eux et lui une distance infinie. Il était la science, la Sagesse éternelle, ils étaient de pauvres pêcheurs ignorants et remplis de pensées terrestres. Cependant Jésus les appelle ses amis, ses frères, il veut les voir régner avec lui dans le Royaume de son Père et pour leur ouvrir ce Royaume il veut mourir sur une croix car il a dit: Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime (Jn 15, 13).

      Je comprends maintenant que la charité parfaite consiste à supporter les défauts des autres, à ne point d’étonner de leurs faiblesses, à s’édifier des plus petits actes de vertus qu’on leur voit pratiquer, mais surtout j’ai compris que la charité ne doit pas rester enfermée dans le fond du coeur. Personne, a dit Jésus, n’allume un flambeau pour le mettre sous le boisseau, mais on le met sur le chandelier, afin qu’il éclaire tous ceux qui sont dans la maison (Mt 5, 15). Il me semble que ce flambeau représente la charité qui doit éclairer, réjouir, non seulement ceux qui sont le plus chers, mais tous ceux qui sont dans la maison, sans excepter personne.

S. Thérèse de l’Enfant-Jésus (+ 1897)
Carmélite, docteur de l’Église et patronne des missions.


Beaux Textes à méditer

Si tu veux être parfait – Clément d’Alexandrie

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      Le Christ n’est pas un esclave qui fait de nous des esclaves, mais, de ceux qui font la volonté du Père, il fait des fils, des frères (cf Mt 12, 50) et des cohéritiers (cf. Rm 8, 17).

      Si tu veux être parfait… (Mt 19, 21) Le riche n’était donc pas encore parfait, car rien n’est plus parfait que la perfection. C’est divinement dit: Si tu veux…! Le Christ montre ainsi la liberté de l’âme à qui il s’adresse. C’est à l’homme de choisir, il est libre. Et c’est à Dieu de donner, il est Seigneur. il donne à ceux qui désirent, prient et s’efforcent plus que tout à ce qu’ainsi le salut soit le leur.

      Dieu n’use pas de contrainte, car la violence est l’ennemie de Dieu, mais, à ceux qui cherchent, il donne de trouver; à ceux qui demandent, il accorde; à ceux qui frappent, il ouvre (cf. Mt 7, 7). Si donc tu veux, si tu veux vraiment et sans te tromper toi-même, acquiers ce qu’il te faut. Une seule chose te manque (Mc 10, 21), ce qui seul demeure, ce qui est bon et déjà dépasse la Loi, ce que la Loi ne donne pas, ce que la Loi ne permet pas, ce qui est le propre de ceux qui ont la Vie.

Clément d’Alexandrie (+ avant 215), Père de l’Eglise