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Journée Missionnaire Mondiale 2014 – Message du Pape François

Oeuvres Pontificales Missionnaires
Oeuvres Pontificales Missionnaires

Journée Missionnaire Mondiale 2014

Message du Pape François :

« Aujourd’hui encore, très nombreux sont ceux qui ne connaissent pas Jésus Christ. C’est pourquoi la mission ad gentes demeure une grande urgence, à laquelle tous les membres de l’Eglise sont appelés à participer, parce que l’Eglise est, de par sa nature même, missionnaire : l’Eglise est « en sortie ». La journée missionnaire mondiale est un moment privilégié durant lequel les fidèles des différents continents s’engagent par la prière et par des gestes concrets de solidarité à soutenir les jeunes Eglises des territoires de mission. il s’agit d’une célébration de grâce et de joie. De grâce, parce que le Saint Esprit, envoyé par le Père, offre sagesse et force à ceux qui sont dociles à son action. De joie, parce que Jésus Christ, le Fils du Père, envoyé pour évangéliser le monde, soutient et accompagne notre oeuvre missionnaire.
Une Semaine mondiale pour renforcer la prière et la communion… ».



La miséricorde de Dieu – Pape François

La miséricorde de Dieu

Dans toute l’Église, c’est le temps de la miséricorde. C’était l’intuition du bienheureux Jean-Paul II. Il a eu du « flair » : nous sommes dans le temps de la miséricorde. Pensons à la béatification et à la canonisation de sœur Faustine Kowalska ; ensuite il a introduit la fête de la Divine miséricorde. Il a avancé peu à peu, et il a continué d’avancer dans ce sens.Dans son homélie pour la canonisation, en l’An 2000, Jean-Paul II a souligné que le message de Jésus-Christ à sœur Faustine se situe dans le temps, entre les deux guerres mondiales, et qu’il est très lié à l’histoire du vingtième siècle. Et en regardant l’avenir, il disait :

« Que nous apporteront les années qui s’ouvrent à nous? Quel sera l’avenir de l’homme sur la terre? Nous ne pouvons pas le savoir. Il est toutefois certain qu’à côté de nouveaux progrès ne manqueront pas, malheureusement, les expériences douloureuses. Mais la lumière de la miséricorde divine, que le Seigneur a presque voulu remettre au monde à travers le charisme de Sœur Faustine, éclairera le chemin des hommes du troisième millénaire. (…) Ce message réconfortant s’adresse en particulier à celui qui, touché par une épreuve particulièrement dure ou écrasé par le poids des péchés commis, a perdu toute confiance dans la vie et est tenté de céder au désespoir. C’est à lui que se présente le visage doux du Christ, c’est sur lui qu’arrivent ces rayons qui partent de son cœur et qui illuminent, réchauffent, indiquent le chemin et diffusent l’espérance. Combien d’âmes a déjà réconforté l’invocation : « Jésus, j’ai confiance en Toi », que la Providence a suggérée à Sœur Faustine ! Cet acte simple d’abandon à Jésus dissipe les nuages les plus épais et fait pénétrer un rayon de lumière dans la vie de chacun.»

C’est clair. C’est explicite, en 2000, mais c’est quelque chose qui mûrissait dans son cœur depuis longtemps. Dans sa prière, il a eu cette intuition.Aujourd’hui, nous oublions tout trop vite, même le magistère de l’Église ! C’est en partie inévitable, mais les grands contenus, les grandes intuitions et les consignes laissées au peuple de Dieu, nous ne pouvons pas les oublier. Et celle de la miséricorde divine en fait partie. C’est une consigne qu’il nous a laissée, mais qui vient d’en-haut.

Pape François, 5 mars 2014   .



Conf. Carême – Exhortation Apostolique Evangelii Gaudium – P. GURTNER & BARTHELMÉ

Conférence de Carême sur le thème de l’exhortation Apostolique Evangelii Gaudium – La joie de l’Evangile – du Pape François, animée par le père Robert GURTNER et l’abbé Jean-Louis BARTHELMÉ.



Pape François – Carême

MESSAGE DE SA SAINTETÉ

FRANÇOIS

POUR LE CARÊME 2014

Il s’est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté (cf 2 Cor 8,9)

Chers frères et sœurs,

Je voudrais vous offrir, à l’occasion du Carême, quelques réflexions qui puissent vous aider dans un chemin personnel et communautaire de conversion. Je m’inspirerai de la formule de Saint Paul : « Vous connaissez en effet la générosité de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté » (2 Co  8, 9 ). L’Apôtre s’adresse aux chrétiens de Corinthe pour les encourager à être généreux vis-à-vis des fidèles de Jérusalem qui étaient dans le besoin. Que nous disent-elles, ces paroles de saint Paul, à nous chrétiens d’aujourd’hui ? Que signifie, pour nous aujourd’hui, cette exhortation à la pauvreté, à une vie pauvre dans un sens évangélique ?

La grâce du Christ

Ces paroles nous disent avant tout quel est le style de Dieu. Dieu ne se révèle pas par les moyens de la puissance et de la richesse du monde, mais par ceux de la faiblesse et la pauvreté : « Lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous … ». Le Christ, le Fils éternel de Dieu, qui est l’égal du Père en puissance et en gloire, s’est fait pauvre ; il est descendu parmi nous, il s’est fait proche de chacun de nous, il s’est dépouillé, « vidé », pour nous devenir semblable en tout (cf. Ph 2, 7 ; He 4, 15). Quel grand mystère que celui de l’Incarnation de Dieu ! C’est l’amour divin qui en est la cause, un amour qui est grâce, générosité, désir d’être proche et qui n’hésite pas à se donner, à se sacrifier pour ses créatures bien-aimées. La charité, l’amour, signifient partager en tout le sort du bien-aimé. L’amour rend semblable, il crée une égalité, il abat les murs et les distances. C’est ce qu’a fait Dieu pour nous. Jésus en effet, « a travaillé avec des mains d’homme, il a pensé avec une intelligence d’homme, il a agi avec une volonté d’homme, il a aimé avec un cœur d’homme. Né de la Vierge Marie, il est vraiment devenu l’un de nous, en tout semblable à nous, hormis le péché » (Conc. œcum. Vat. II, Const. past. Gaudium et Spes, n. 22 § 2).

La raison qui a poussé Jésus à se faire pauvre n’est pas la pauvreté en soi, mais, – dit saint Paul – [pour que] « … vous deveniez riches par sa pauvreté ». Il ne s’agit pas d’un jeu de mots, ni d’une figure de style ! Il s’agit au contraire d’une synthèse de la logique de Dieu, de la logique de l’amour, de la logique de l’Incarnation et de la Croix. Dieu n’a pas fait tomber sur nous le salut depuis le haut, comme le ferait celui qui donne en aumône de son superflu avec un piétisme philanthropique. Ce n’est pas cela l’amour du Christ ! Lorsque Jésus descend dans les eaux du Jourdain et se fait baptiser par Jean Baptiste, il ne le fait pas par pénitence, ou parce qu’il a besoin de conversion ; il le fait pour être au milieu des gens, de ceux qui ont besoin du pardon, pour être au milieu de nous, qui sommes pécheurs, et pour se charger du poids de nos péchés. Voilà la voie qu’il a choisie pour nous consoler, pour nous sauver, pour nous libérer de notre misère. Nous sommes frappés par le fait que l’Apôtre nous dise que nous avons été libérés, non pas grâce à la richesse du Christ, mais par sa pauvreté. Pourtant saint Paul connaît bien « la richesse insondable du Christ » (Ep  3, 8 ) « établi héritier de toutes choses » (He 1, 2).

Alors quelle est-elle cette pauvreté, grâce à laquelle Jésus nous délivre et nous rend riches ? C’est justement sa manière de nous aimer, de se faire proche de nous, tel le Bon Samaritain qui s’approche de l’homme laissé à moitié mort sur le bord de la route (cf. Lc 10, 25ss). Ce qui nous donne la vraie liberté, le vrai salut, le vrai bonheur, c’est son amour de compassion, de tendresse et de partage. La pauvreté du Christ qui nous enrichit, c’est le fait qu’il ait pris chair, qu’il ait assumé nos faiblesses, nos péchés, en nous communiquant la miséricorde infinie de Dieu. La pauvreté du Christ est la plus grande richesse : Jésus est riche de sa confiance sans limite envers le Père, de pouvoir compter sur Lui à tout moment, en cherchant toujours et seulement la volonté et la gloire du Père. Il est riche comme est riche un enfant qui se sent aimé et qui aime ses parents et ne doute pas un seul instant de leur amour et de leur tendresse. La richesse de Jésus, c’est d’être le Fils ; sa relation unique avec le Père est la prérogative souveraine de ce Messie pauvre. Lorsque Jésus nous invite à porter son « joug qui est doux », il nous invite à nous enrichir de cette « riche pauvreté » et de cette « pauvre richesse » qui sont les siennes, à partager avec lui son Esprit filial et fraternel, à devenir des fils dans le Fils, des frères dans le Frère Premier-né (cf. Rm 8,  29) .

On a dit qu’il n’y a qu’une seule tristesse, c’est celle de ne pas être des saints (L. Bloy) ; nous pourrions également dire qu’il n’y a qu’une seule vraie misère, c’est celle de ne pas vivre en enfants de Dieu et en frères du Christ.

Notre témoignage

Nous pourrions penser que cette « voie » de la pauvreté s’est limitée à Jésus, et que nous, qui venons après Lui, pouvons sauver le monde avec des moyens humains plus adéquats. Il n’en est rien. À chaque époque et dans chaque lieu, Dieu continue à sauver les hommes et le monde grâce à la pauvreté du Christ, qui s’est fait pauvre dans les sacrements, dans la Parole, et dans son Église, qui est un peuple de pauvres. La richesse de Dieu ne peut nous rejoindre à travers notre richesse, mais toujours et seulement à travers notre pauvreté personnelle et communautaire, vivifiée par l’Esprit du Christ.

À l’exemple de notre Maître, nous les chrétiens, nous sommes appelés à regarder la misère de nos frères, à la toucher, à la prendre sur nous et à œuvrer concrètement pour la soulager. La misère ne coïncide pas avec la pauvreté ; la misère est la pauvreté sans confiance, sans solidarité, sans espérance. Nous pouvons distinguer trois types de misère : la misère matérielle, la misère morale et la misère spirituelle. La misère matérielle est celle qui est appelée communément pauvreté et qui frappe tous ceux qui vivent dans une situation contraire à la dignité de la personne humaine : ceux qui sont privés des droits fondamentaux et des biens de première nécessité comme la nourriture, l’eau et les conditions d’hygiène, le travail, la possibilité de se développer et de croître culturellement. Face à cette misère, l’Église offre son service, sa diakonia, pour répondre aux besoins et soigner ces plaies qui enlaidissent le visage de l’humanité. Nous voyons dans les pauvres et les laissés-pour-compte le visage du Christ ; en aimant et en aidant les pauvres nous aimons et nous servons le Christ. Notre engagement nous pousse aussi à faire en sorte que, dans le monde, cessent les atteintes à la dignité humaine, les discriminations et les abus qui sont si souvent à l’origine de la misère. Lorsque le pouvoir, le luxe et l’argent deviennent des idoles, ils prennent le pas sur l’exigence d’une distribution équitable des richesses. C’est pourquoi il est nécessaire que les consciences se convertissent à la justice, à l’égalité, à la sobriété et au partage.

La misère morale n’est pas moins préoccupante. Elle consiste à se rendre esclave du vice et du péché. Combien de familles sont dans l’angoisse parce que quelques-uns de leurs membres – souvent des jeunes – sont dépendants de l’alcool, de la drogue, du jeu, de la pornographie ! Combien de personnes ont perdu le sens de la vie, sont sans perspectives pour l’avenir et ont perdu toute espérance ! Et combien de personnes sont obligées de vivre dans cette misère à cause de conditions sociales injustes, du manque de travail qui les prive de la dignité de ramener le pain à la maison, de l’absence d’égalité dans les droits à l’éducation et à la santé. Dans ces cas, la misère morale peut bien s’appeler début de suicide. Cette forme de misère qui est aussi cause de ruine économique, se rattache toujours à la misère spirituelle qui nous frappe, lorsque nous nous éloignons de Dieu et refusons son amour. Si nous estimons ne pas avoir besoin de Dieu, qui nous tend la main à travers le Christ, car nous pensons nous suffire à nous-mêmes, nous nous engageons sur la voie de l’échec. Seul Dieu nous sauve et nous libère vraiment.

L’Évangile est l’antidote véritable contre la misère spirituelle : le chrétien est appelé à porter en tout lieu cette annonce libératrice selon laquelle le pardon pour le mal commis existe, selon laquelle Dieu est plus grand que notre péché et qu’il nous aime gratuitement, toujours, et selon laquelle nous sommes faits pour la communion et pour la vie éternelle. Le Seigneur nous invite à être des hérauts joyeux de ce message de miséricorde et d’espérance ! Il est beau d’expérimenter la joie de répandre cette bonne nouvelle, de partager ce trésor qui nous a été confié pour consoler les cœurs brisés et donner l’espérance à tant de frères et de sœurs qui sont entourés de ténèbres. Il s’agit de suivre et d’imiter Jésus qui est allé vers les pauvres et les pécheurs comme le berger est allé à la recherche de la brebis perdue, et il y est allé avec tout son amour. Unis à Lui, nous pouvons ouvrir courageusement de nouveaux chemins d’évangélisation et de promotion humaine.

Chers frères et sœurs, que ce temps de Carême trouve toute l’Église disposée et prête à témoigner du message évangélique à tous ceux qui sont dans la misère matérielle, morale et spirituelle ; message qui se résume dans l’annonce de l’amour du Père miséricordieux, prêt à embrasser toute personne, dans le Christ. Nous ne pourrons le faire que dans la mesure où nous serons conformés au Christ, Lui qui s’est fait pauvre et qui nous a enrichi par sa pauvreté. Le Carême est un temps propice pour se dépouiller ; et il serait bon de nous demander de quoi nous pouvons nous priver, afin d’aider et d’enrichir les autres avec notre pauvreté. N’oublions pas que la vraie pauvreté fait mal : un dépouillement sans cette dimension pénitentielle ne vaudrait pas grand chose. Je me méfie de l’aumône qui ne coûte rien et qui ne fait pas mal.

Que l’Esprit Saint, grâce auquel nous « [sommes] pauvres, et nous faisons tant de riches ; démunis de tout, et nous possédons tout » (2 Co 6,  10), nous soutienne dans nos bonnes intentions et renforce en nous l’attention et la responsabilité vis-à-vis de la misère humaine, pour que nous devenions miséricordieux et artisans de miséricorde. Avec ce souhait je vous assure de ma prière, afin que tout croyant et toute communauté ecclésiale puisse parcourir avec profit ce chemin de Carême. Je vous demande également de prier pour moi. Que le Seigneur vous bénisse et que la Vierge Marie vous garde.

Du Vatican, le 26 décembre 2013


Fête de Saint Étienne, diacre et protomartyr



Prière des familles à la Sainte Famille

Prière des familles à la Sainte Famille

Prière que le pape François a récitée à la fin de la messe qu’il a célébrée ce dimanche 27 octobre 2013, en présence de familles du monde entier venues à Rome pour un pèlerinage dans le cadre de l’Année de la foi

Prière à la Sainte Famille

Jésus, Marie et Joseph,
vers vous, Sainte Famille de Nazareth,
aujourd’hui nous tournons le regard
avec admiration et confiance;
en vous nous contemplons
la beauté de la communion dans l’amour véritable;
à vous nous confions toutes nos familles,
afin que se renouvellent en elles les merveilles de la grâce.
Sainte Famille de Nazareth,
école séduisante du saint Évangile:
apprends-nous à imiter tes vertus
avec une sage discipline spirituelle,
donne-nous un regard limpide
qui sache reconnaître l’oeuvre de la Providence
dans les réalités quotidiennes de la vie.

Sainte Famille de Nazareth,
gardienne fidèle du mystère du salut:
fais renaître en nous l’estime du silence,
rends nos familles cénacles de prière,
et transforme-les en de petites églises domestiques,
renouvelle le désir de la sainteté,
soutiens la noble peine du travail, de l’éducation,
de l’écoute, de la compréhension réciproque et du pardon.

Sainte Famille de Nazareth,
réveille dans notre société la conscience
du caractère sacré et inviolable de la famille,
bien inestimable et irremplaçable.
Que chaque famille soit une demeure accueillante de bonté et de paix
pour les enfants et pour les personnes âgées
pour qui est malade et seul,
pour qui est pauvre et dans le besoin.
Jésus, Marie et Joseph,
nous vous prions avec confiance, nous nous remettons à vous avec joie.



Une heure d’adoration planétaire, dimanche 2 juin 17h

Adoration
Adoration

Les catholiques du monde entier – de tous les fuseaux horaires – seront en communion avec le pape François, pour une heure d’adoration eucharistique, dimanche prochain, 2 juin 2013, de 17h à 18h (heure de Rome; 15h-16h, temps universel GMT).

L’évènement est une première dans l’histoire de l’Eglise, a souligné Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, qui a présenté l’événement avec Mgr José Ruiz Arenas, secrétaire du dicastère, ce mardi matin, 28 mai 2013, au Vatican.

L’adoration eucharistique aura lieu dans le monde entier en même temps, en communion avec le pape qui présidera l’adoration silencieuse de Jésus présent dans l’Eucharistie, sur l’autel de la Confession de la basilique Saint-Pierre. Le pape François priera à genoux, en silence: on ne prévoit pas d’homélie a souligné le père Federico Lombardi.

Les cathédrales seront reliées avec Saint-Pierre de Rome en mondovision ou par liaison Internet.

Communion fraternelle planétaire

Adoration
Adoration

L’évènement, intitulé « Un seul Seigneur, une seule foi », signifie la « profonde unité », a souligné Mgr Fisichella. L’initiative a reçu une « adhésion massive » à cette initiative, s’étendant non seulement aux cathédrales, mais aussi « aux paroisses, aux congrégations religieuses, et aux associations ».

Pour l’archevêque, cette heure d’adoration autour du sacrement « source et sommet de toute la vie de l’Eglise », une première dans l’histoire de l’Eglise, est « historique ».

« Les Iles Cook, Samoa et Honolulu s’uniront à Rome à 5h du matin, et au nord, à Reykjavik en Islande, il sera 15h », a-t-il fait observer : au Vietnam il sera 22h et en Corée minuit. En Océanie, ce sera déjà le 3 juin, entre une heure et deux heures du matin.

Que ce soit dans les Iles Galapagos ou au cœur de la forêt amazonienne, ou encore là où les catholiques sont une minorité (Norvège, Bangladesh, Irak, Burkina Faso, Russie, Japon), « tous seront synchronisés sur Rome », dans une « prière de communion fraternelle et de soutien à la foi de tous », a-t-il poursuivi.

Certains, telles les églises de Papouasie Nouvelle Guinée, Iles Salomon, participeront malgré les difficultés, qu’ils expliquent dans une lettre envoyée au dicastère : « Nos villageois n’ont pas d’électricité et il est dangereux de marcher dans l’obscurité… c’est aussi la saison des pluies et comme si cela ne suffisait pas, beaucoup de paroisses et de villages ces quatre derniers mois ont été inondés par le débordement du fleuve… ».

Même plus proche, l’évêque de Carpi, au nord de l’Italie, touché par un séisme il y a un an, écrit que « dans l’église qui remplace la cathédrale, dans les petites églises encore debout et sous toutes les tentes de fortune qui tiennent lieu de paroisses, aura lieu l’adoration ».

Cinq conférences épiscopales ont donné leur adhésion en bloc – Albanie, Belarus, Hongrie, Inde, Pérou – , d’autres diocèses ont confirmé individuellement leur participation, d’autres ont donné leur accord enthousiaste oralement: la réponse cependant n’était pas obligatoire, précise Mgr Fisichella qui annonce cependant que d’autres devraient se signaler sur leur site Internet où une carte indique les réponses.

Intentions du pape

Le pape François a communiqué les deux intentions qu’il a choisies pour cette heure de prière ; une pour l’Eglise pour qu’elle soit fidèle à la parole et à son annonce et pour le monde, notamment les plus souffrants: victimes de trafics en tous genres et malades:

1. Pour l’Eglise répandue de par le monde et rassemblée aujourd’hui en signe d’unité dans l’adoration eucharistique. Que le Seigneur la rende toujours plus obéissante à sa parole, afin qu’elle se montre au monde plus belle, sans tache ni ride, sainte et immaculée (Eph 5,28). Que par le biais d’une annonce fidèle, la Parole puisse résonner comme présage de miséricorde, et provoquer un renouveau d’engagement dans l’amour qui donne du sens à la douleur, à la souffrance, et redonne joie et sérénité.

2. Pour tous ceux qui souffrent de par le monde, victimes de nouveaux esclavages, de la guerre, de la traite des personnes, du narcotrafic et du travail forcé, pour les enfants et les femmes victimes de violences, afin que leur cri silencieux soit entendu par l’Eglise et qu’ils demeurent confiants dans le Crucifié, que l’on n’oublie pas nos frères et soeurs soumis à la violence. Pour tous ceux qui sont en état de précarité matérielle, spécialement les chômeurs, les personnes âgées et les émigrés, les sans-abri et les détenus, tous les marginaux. Que la prière et la solidarité de l’Eglise les confortent, les soutiennent dans l’espérance, leur donne la force de défendre leur dignité de personne.

Le livret de la célébration est d’ores et déjà accessible en ligne sur le site du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation et sur le site des Célébrations liturgiques pontificales. Pour le moment en italien, il sera traduit en 7 langues.

Mgr Fisichella a fait observer qu’un projet similaire avait été évoqué, sans pouvoir être concrétisé, par une religieuse italienne, la bienheureuse Elena Guerra (1835-1914), apôtre de l’Esprit Saint. Le pape Léon XIII, qui l’avait reçue en audience en 1897, l’avait approuvée.

Pour sa part, Mgr José Ruiz Arenas a expliqué les quatre caractéristiques de cet événement « historique »: profond sens de communion ecclésiale avec le pape et de l’universalité de l’Eglise; les deux intentions communes proposées par le pape pour l’Eglise et pour le monde; le schéma de la célébration déjà disponible en italien; toutes les nations n’apparaissent pas sur la carte, mais des réponses doivent encore arriver jusqu’à dimanche.

Rendez-vous de l’Année de la foi

Quant à l’Année de la foi, Mgr Fisichella a indiqué le chiffre des pèlerins venus à Rome: 4,3 millions fidèles sont venus de façon organisée, en groupes, mais il faut y ajouter les nombreuses personnes venant pour un seul jour, individuellement, à l’occasion par exemple de l’angélus du dimanche.

Les prochains rendez-vous sont: les 4-7 juin, le pèlerinage des séminaristes et novices, de ceux qui sont en chemin vocationnel; les 15-16 juin les Journées Evangile de la Vie; le 22 juin, à 17h30, le concert donné en la salle Paul VI du Vatican en présence du pape François, avec au programme la 9e symphonie de Beethoven.



Petite prière pour la foi enseignée par le pape François

Seigneur, merci pour la foi. Protège ma foi, fais-la grandir. Que ma foi soit forte, courageuse. Et aide moi dans les moments où, comme Pierre et Jean, je dois la rendre publique. Donne-moi le courage.

Rome, 6 avril 2013 (Zenit.org)

Pour que la foi des baptisés ne soit pas « à l’eau de rose », le pape François suggère de dire cette prière tous les jours : « Seigneur, merci pour la foi. Protège ma foi, fais-la grandir. Que ma foi soit forte, courageuse. Et aide moi dans les moments où, comme Pierre et Jean, je dois la rendre publique. Donne-moi le courage ».

Le pape a en effet consacré son homélie de ce samedi 6 avril, lors de la messe de 7h, à Sainte-Marthe, au courage de témoigner de sa foi, selon L’Osservatore Romano, qui rapporte des extraits de l’homélie du pape François.

“Pour rencontrer des martyrs, on n’a pas besoin d’aller aux catacombes ou au Colisée, fait observer le pape. Les martyrs vivent aujourd’hui, dans tant de pays. Les chrétiens sont persécutés pour leur foi. Dans certains pays, ils ne peuvent pas porter la croix : ils sont punis s’ils le font. Aujourd’hui, au XXIe siècle, notre Eglise est une Eglise de martyrs. »

Le pape a commenté l’Evangile de saint Marc (16, 9-15) qui rapporte les apparitions de Jésus ressuscité à Marie-Madeleine, aux disciples d’Emmaüs, et aux Onze apôtres.Puis il s’est demandé ce que c’était qu’une « grâce » : « c’est un don du Seigneur » que l’on ne doit pas taire, et elle s’étend ainsi à « tous les peuples » comme le dit l’oraison de la messe qu’on appelle « collecte ».

Et ceci parce que « nous ne sommes pas attachés à une chose imaginaire », mais à « une réalité que nous avons vue et entendue ». Le pape a cité à ce propos les Actes des apôtres (4, 13-21) proclamé en première lecture.

Devant l’ordre des grands-prêtres et des pharisiens de ne pas parler de Jésus, Pierre et Jean « sont restés fermes dans la foi » et ils ont déclaré : « Nous ne pouvons pas taire ce que nous avons vu et entendu. »Leur témoignage, a insisté le pape, « me fait penser à notre foi : comment va notre foi ? Elle est forte ? Ou parfois elle est un peu à l’eau de rose, une foi comme ci comme ça ? Lorsque les difficultés arrivent, sommes nous courageux comme Pierre ou un peu tièdes ? Pierre, a affirmé le pape François, nous enseigne que « l’on ne marchande pas la foi : cette tentation a toujours existé dans l’histoire du Peuple de Dieu, enlever un bout de la foi, et pas beaucoup pourtant ».

Mais, a ajouté le pape, « la foi est telle que nous la professons dans le Credo. » Il faut donc surmonter « la tentation d’être une peu comme « tout le monde », de ne pas être « si rigides ». Or, c’est par là que « commence le chemin qui conduit à l’apostasie ». De fait, lorsque nous commençons à couper la foi en morceaux, à négocier la foi, un peu à la vendre au plus offrant nous prenons le chemin de l’apostasie, de l’infidélité au Seigneur ».

Mais justement, « l’exemple de Pierre et de Jean nous aide, nous donne de la force », comme celui des martyrs de l’Eglise. Ce sont eux qui « disent, comme Pierre et Jean : « nous ne pouvons pas nous taire ». Et cela nous donne de la force, à nous qui parfois avons une foi un peu faible. Cela nous donne la force de mener notre vie avec cette foi que nous avons reçue, cette foi qui est un don que le Seigneur fait à tous les peuples. »



St François d’Assise – audiolivres

Saint François d'Assise
Saint François d'Assise

Bonjour, je vous invite à découvrir plusieurs audiolivres concernant les écrits de St François d’Assise:

http://www.litteratureaudio.com/livres-audio-gratuits-mp3/tag/saint-francois-dassise

Voici la liste des livres que vous pourrez y écouter:

FRANÇOIS d’Assise (Saint) – L’Office de la passion

FRANÇOIS d’Assise (Saint) – Considérations sur les stigmates

ORDRE FRANCISCAIN SÉCULIER – Règle de l’Ordre Franciscain Séculier

FRANÇOIS d’Assise (Saint) – Sur la vie monastique

FRANÇOIS d’Assise (Saint) – Prières

FRANÇOIS d’Assise (Saint) – Admonitions

FRANÇOIS d’Assise (Saint) – Règle des frères mineurs de 1223

FRANÇOIS d’Assise (Saint) – Testament

Bonne écoute 🙂

jean-marie



Patience envers soi-même et envers les autres – Saint François de Sales

Patience envers soi-même
et envers les autres

Texte extrait du livre « Guérir les blessures du cœur avec saint François de Sales »
du Père Gilles Jeanguenin.

Saint François nous dit :
« Il faut s’attrister des fautes commises en ayant un vrai repentir,
sérieux, constant, tranquille, sans troubles, sans inquiétude, ni
découragement
226. […] Ayez patience avec tous, mais principalement avec
vous-même » 227.
Parfois il est plus facile d’être patient avec autrui qu’avec
soi-même. En effet, ne doit-on pas faire preuve d’une grande
indulgence envers soi-même, pour réussir à supporter ce
que nous sommes et à accepter les fautes et les fragilités
dont nous aimerions être libérés ? Malgré nos bonnes intentions,
nous retombons souvent dans les mêmes errements ;
c’est pourquoi nous nous apitoyons sur notre sort, et nous
nous déclarons prêts à jeter l’éponge. Soyons bien sur nos
gardes, car le démon profitera sans doute de nos moments
de faiblesse, soit pour s’attaquer à notre moral, soit pour
tenter de réduire nos efforts à néant. N’écoutons donc pas
notre découragement, mais cherchons plutôt à être patients
et bienveillants envers nous-mêmes, car seule une âme pacifiée
en elle-même peut être douce et miséricordieuse à
l’égard du prochain. Saint François de Sales, qui s’exprime
sur ce sujet avec expérience et sérénité, valorise davantage
notre bonne volonté que nos progrès spirituels effectifs.
Voici ce qu’il dit :
« Il faut donc avoir patience, et ne pas penser guérir en un jour de
tant de mauvaises habitudes, que nous avons contractées par le peu de
soin que nous avons eu de notre santé spirituelle » 228.
« Nous ne serons jamais parfaitement guéris, tant que nous ne
serons pas au paradis » 229.
« Il faut souffrir avec patience le retard de notre perfection, faisant
toujours ce que nous pouvons pour avancer, et de bon cœur » 230.
« Attendons donc avec patience notre progrès, et au lieu de nous
inquiéter d’en avoir si peu fait par le passé, tâchons, avec diligence,
d’en faire plus à l’avenir » 231.
« S’il vous arrive quelquefois de vous impatienter, ne vous troublez
point, mais remettez-vous rapidement et avec douceur » 232.
« Les imperfections qui vous arrivent ne doivent pas vous troubler,
car nous ne voulons ni les entretenir, ni nous complaire en celles-ci ;
demeurez donc bien en paix, et vivez dans la douceur et l’humilité de
coeur » 233.

Saint François de Sales (+1622) Docteur de l’église catholique

__________________

226. TAD, IX, 7, dans OC V, p. 130.
227. Lettre à Mme de la Fléchère (n° CDLV), dans OC XIV, p. 21.
228. Lettre à la présidente Brulart (n° CCLXXVII), dans OC XIII, p. 19.
229. Entretiens spirituels, XX, dans OC VI, p. 376.
230. Ibid., X, dans OC VI, p. 164.
231. TAD IX, 7, dans OC V, p. 131.
232. Lettre à Mme de Cornillon, sa soeur (n° DXXX), dans OC XIV, p. 159.
233. Lettre à Mme de Granieu (n° MCCCLXIII), dans OC XVIII, p. 101.



La sainteté intérieure – St. François d’Assise

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      Frères, gardons-nous donc de tout orgueil et de toute vaine gloire. Gardons-nous de la sagesse de ce monde et de la prudence égoïste. Car celui qui est esclave de ses tendances égoïstes met beaucoup de volonté et d’application à tenir des discours, mais beaucoup moins à passer aux actes: au lieu de rechercher la religion et la sainteté intérieures de l’esprit, il veut et désire une religion et une sainteté extérieures bien visibles aux yeux des hommes. C’est d’eux que le Seigneur dit: Je vous le dis en vérité, ils ont reçu leur récompense. (Mt 6, 2).

      Tous les biens, rendons-les au Seigneur Dieu Très Haut et souverain; reconnaissons que tous biens lui appartiennent; rendons-lui grâces pour tout, puisque c’est de lui que procèdent tous les biens. Lui, le Dieu Très Haut et souverain, le seul vrai Dieu, qu’il obtienne, qu’on lui rende, qu’il reçoive tous les honneurs et respects, toutes louanges et bénédictions, toute reconnaissance et toute gloire, car tout bien est à lui qui seul est bon.

S. François d’Assise (+ 1226)