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La PASSION – Mise en scène en l’église de Tromborn (vidéo)

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ, mise en scène par les Pères Lazaristes Bruno NOVITSKI et Éric JACQUET, avec le concours du Père Robert GURTNER et la participation des bénévoles des Communautés de Paroisses St Benoît de Bouzonville et St Bruno de l’ancienne Chartreuse. Filmé en l’église de Tromborn le 31/3/2012 par www.mission-web.com



« Heureux vous les pauvres… » – Paul VI

« Heureux vous les pauvres; le Royaume de Dieu est à vous »

      La joie de demeurer dans l’amour de Dieu commence dès ici-bas. C’est celle du Royaume de Dieu. Mais elle est accordée sur un chemin escarpé, qui demande une confiance totale dans le Père et le Fils, et une préférence donnée au Royaume. Le message de Jésus promet avant tout la joie, cette joie exigeante; ne s’ouvre-t-il pas par les béatitudes?

« Heureux, vous les pauvres, car le Royaume des cieux est à vous.
Heureux vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés.
Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. »

      Mystérieusement, le Christ lui-même, pour déraciner du coeur de l’homme le péché de suffisance et manifester au Père une obéissance filiale sans partage, accepte de mourir de la main des impies, de mourir sur une croix. Mais… désormais Jésus est pour toujours vivant dans la gloire du Père, et c’est pourquoi les disciples furent établis dans une joie indéracinable en voyant le Seigneur le soir de Pâques (Lc 24, 41). Il reste que, ici-bas, la joie du Royaume réalisé ne peut jaillir que de la célébration conjointe de la mort et de la résurrection du Seigneur. C’est le paradoxe de la condition chrétienne qui éclaire singulièrement celui de la condition humaine: ni l’épreuve, ni la souffrance ne sont éliminées de ce monde, mais elles prennent un sens nouveau dans la certitude de participer à la rédemption opérée par le Seigneur et de partager sa gloire.

Paul VI pape de 1963 à 1978

 

32ème dimanche du T.O. – 07.11.2010

32ème dimanche du T.O. – 07.11.2010

On a l’impression qu’en posant cette question ridicule à Jésus, les sadducéens, ces gens qui ne croient pas à la résurrection, se moquent vraiment de Lui. Ils formaient un parti important en Israël, à l’époque de Jésus. Ils rejetaient l’idée, absurde à leurs yeux, d’une résurrection corporelle chère aux pharisiens et aux esséniens, leurs adversaires.

Mais cette question n’est peut-être pas tellement ‘incongrue’, lorsqu’on sait qu’au 21ème siècle un certain pourcentage de chrétiens ne croit pas en la Résurrection.

«Qu’y a-t-il après la mort ?» Certains pensent qu’il n’y a plus rien, que c’est le point final ; d’autres parlent de réincarnation : on reviendrait plusieurs fois sur terre sous une forme différente; d’autres pensent qu’il y a ‘quelque chose’… mais quoi ?

Cette question de ‘l’après-vie-sur-terre’ a taraudé les hommes de toutes les générations. Croire en quelque chose de si flou, de si mystérieux, cela n’est pas évident du tout !

Et nous qui participons chaque dimanche à l’Eucharistie, où nous célébrons la MORT et la RÉSURRECTION du Seigneur, nous qui prions régulièrement pour nos défunts (à chaque messe, et aussi l’après-midi de la Toussaint et le 2 novembre), quelle est notre foi ?

Nous avons certainement une idée là-dessus, car tous et toutes nous avons été affrontés à la mort, au départ d’un être cher.

Jésus ne se laisse pas piéger par l’histoire abracadabrante que les sadducéens Lui racontent : une fois de plus Il se place sur un tout autre plan. Il nous enseigne deux choses sur la vie après la mort :

++ Ceux qui meurent ne sont pas anéantis; mais ils ne sont plus jamais soumis aux lois de la nature humaine, de la vie matérielle, «ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection.»

++ Ceux qui meurent «ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection; ils ne peuvent plus mourir»

Pas facile à croire ni à comprendre ! Me direz-vous; et c’est vrai ! Dans notre monde matérialiste, dans nos civilisations modernes où tant de choses s’expliquent, nous sommes agacés par tout ce qui est mystérieux. Et puis d’ailleurs, comme on le dit parfois : «personne n’est jamais revenu pour nous dire comment c’est là-bas…». C’est pour cela aussi que le «paranormal» attire tant de monde. (Vous n’avez qu’à vous renseigner en allant sur le site paroissial «sosparanormal»)

Mais nous les croyants, nous qui faisons confiance au Seigneur, nous qui exprimons notre foi régulièrement, en participant ensemble à l’Eucharistie, avons-nous vraiment besoin de preuves ‘tangibles’ ?

Comme preuves nous avons la Parole de Dieu dans la Bible : «Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob» Et Jésus nous dit : «Votre Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants; tous vivent en effet pour Lui».Tout le bien qui se vit autour de nous, toute l’amitié, la paix, l’amour que nous essayons de semer autour de nous, tout ce qui contribue à l’engendrement d’un monde meilleur, tout cela est déjà germe de vie éternelle et ne peut pas être supprimé par la mort. Oui, nous vivons pour Dieu. Que notre foi en toute vie soit contagieuse pour tous ceux et celles que nous côtoyons chaque jour. Soyons porteurs d’espérance en ce Dieu qui nous fait confiance et qui nous aime au point de vouloir nous faire vivre avec Lui pour toujours.

AMEN

Abbé Bernard SCHER
Communauté de Paroisses Saint Benoît de Bouzonville